Dans le cadre de la transition énergétique les pouvoirs publics se sont données pour but, ces dernières décennies, d’améliorer la qualité de l’air.
L’objectif est de réduire les émissions de particules fines et autres polluants de l’air de nos villes en renouvelant les modes de chauffage à bois des résidences françaises. Les modèles à foyer ouvert ou offrant de faibles rendements énergétiques sont la source d’émissions de beaucoup de polluants (monoxyde de carbone, CO2, PM10, etc.).
Malgré les bons résultats de cette campagne, certaines zones sensibles comme l’ile de France concentrent toujours de forts taux de particules fines dans l’air. Ces polluants ont une part de responsabilité sur l’effet de serre et la pollution de l’air, il est donc primordial de les maîtriser.
Afin de diminuer les taux d’émissions de polluants, l’État souhaite mettre en place une nouvelle mesure visant à interdire la vente d’appareil non performant.
Le label flamme verte au cœur du débat
L’ADEME a œuvré pour accélérer l’acquisition d’un appareil de chauffage à hautes performances énergétiques (chauffage d’appoint ou chauffage central) pour les foyers français.
De cette volonté est née le label flamme verte, qui récompense les systèmes de chauffages avec un fort rendement thermique et avec un faible taux d’émissions de particules fines.
Le label flamme verte est l’un des éléments les plus porteurs de ce mouvement de transition vers une consommation énergétique plus propre. Il a largement contribué à l’amélioration des produits et à leurs diffusions au sein des foyers.
Les aides financières, comme le crédit d’impôt, ont également favorisé la vente des poêles à bois de chauffage et des chaudières à granulés avec de hautes performances énergétiques.
L’attribution des aides financières n’est pas obligatoirement liée au label flamme verte, mais dépend surtout des performances du chauffage à bois. Le poêle à bois ou l’insert à bûches possèdent des foyers fermés qui maximisent la combustion du bois et réduisent la production de suie et de particules fines.
Un mode de chauffage possédant un foyer fermé possède une arrivée d’air contrôlée ce qui apporte aux flammes une meilleure oxygénation.
Les futures mesures visent à rendre obligatoire la délivrance d’une note maximale de 7 étoiles afin qu’un produit soit labellisé flamme verte d’ici à 2020. Dans le même temps, le gouvernement souhaite interdire l’utilisation des systèmes de chauffage polluants dans les zones couvertes par des mesures de protection de l’atmosphère.
Les lois et les normes de plus en plus strictes concernant les taux de pollutions amènent à penser que dans un futur proche, tous les appareils de chauffage trop polluant seront bannis. Il est important de tout mettre en œuvre afin de respecter les objectifs fixés par l’UE, il est donc normal qu’en plus de promouvoir des appareils performants il faille interdire ceux qui polluent trop.